L’icône du football mondial et actuel conseiller principal de l’AC Milan, Zlatan Ibrahimovic, a de nouveau fait parler de lui. Connu pour son franc-parler légendaire et sa confiance absolue en ses capacités, le Suédois a cette fois partagé son avis sur le prochain lauréat du Ballon d’Or 2025, l’un des trophées individuels les plus prestigieux du football mondial. Dans une interview accordée au site du journaliste Gianluca Di Marzio, Ibrahimovic a été interrogé sur deux sujets : son absence du palmarès du Ballon d’Or et la question de savoir à qui il remettrait cette récompense s’il en avait le pouvoir.
Fidèle à son style direct, la réponse de l’ancien buteur du PSG, du Barça, de l’Inter et du Milan AC a une fois encore marqué les esprits. « Est-ce que je regrette de ne pas avoir gagné le Ballon d’Or ? Non, mais c’est très étrange que je ne l’aie jamais eu (rires). Il ne récompense pas toujours les meilleurs. Je n’ai même pas gagné la Ligue des Champions, ce n’est un secret pour personne », a-t-il confié avec une pointe d’ironie. Puis, interrogé sur le joueur qu’il jugerait digne de remporter l’édition 2025, il a ajouté : « À qui le donnerais-je ? Il faut évaluer le joueur qui a fait la différence individuellement. Je pense que ce serait Yamal. » Une déclaration qui, comme souvent avec Ibrahimovic, ne manque pas de faire réagir.
Le choix d’Ibrahimovic en faveur de Lamine Yamal, jeune prodige du FC Barcelone, n’est pas anodin. À seulement 17 ans, Yamal est déjà considéré comme l’un des talents les plus prometteurs du football mondial. Sa saison 2025 a été tout simplement exceptionnelle : des buts décisifs en Liga, des performances remarquées en Ligue des Champions, et une maturité de jeu qui dépasse largement son âge. Pour Zlatan, l’attribution du Ballon d’Or ne doit pas se limiter aux statistiques ou au palmarès collectif, mais à l’impact individuel et à la capacité d’un joueur à changer le cours d’un match à lui seul. Dans cette optique, Yamal incarne exactement ce que le Suédois admire chez un footballeur : la technique, le culot, la créativité et surtout, une personnalité forte sur le terrain.
« Ce garçon joue sans peur, comme s’il avait dix ans d’expérience. C’est rare. Il me rappelle un peu moi à mes débuts, avec cette confiance absolue et cette envie de défier tout le monde », aurait ajouté un proche d’Ibrahimovic. Depuis ses débuts au Barça, Lamine Yamal a bouleversé le jeu de son équipe. Il est devenu un pilier de l’effectif de Xavi Alonso, marquant des buts décisifs et offrant des passes lumineuses. Son influence dépasse déjà le cadre sportif : il est le symbole d’une nouvelle génération de joueurs, audacieux, talentueux et mentalement solides.

S’il remportait le Ballon d’Or, Yamal deviendrait le plus jeune joueur de l’histoire à obtenir cette récompense, un exploit qui bouleverserait encore davantage le paysage du football mondial.Quand on évoque le Ballon d’Or, impossible de ne pas penser à Zlatan Ibrahimovic, tant il a marqué le football moderne par sa longévité, sa technique et son charisme hors du commun. Pourtant, malgré une carrière éblouissante étalée sur plus de deux décennies, l’attaquant suédois n’a jamais remporté le prestigieux trophée, un paradoxe que beaucoup de fans et d’experts jugent injuste.
Durant sa carrière, Ibrahimovic a brillé dans les plus grands clubs : l’Ajax, la Juventus, l’Inter, Barcelone, le Milan AC, le PSG, Manchester United, et même le LA Galaxy. Partout où il est passé, il a laissé une empreinte indélébile. Mais le Ballon d’Or, souvent attribué aux vainqueurs de la Ligue des Champions ou aux records statistiques impressionnants, ne lui a jamais souri. « Il ne récompense pas toujours les meilleurs », a-t-il répété dans cette interview, rappelant son regard lucide sur un prix qu’il juge parfois trop dépendant des résultats collectifs.
En choisissant Yamal, Ibrahimovic reconnaît implicitement la fin d’une ère et le début d’une autre. Après deux décennies dominées par Messi, Ronaldo, Benzema ou encore Modric, le football mondial assiste à l’émergence d’une génération nouvelle, plus jeune, plus rapide, et dotée d’une mentalité différente. Des joueurs comme Kylian Mbappé, Erling Haaland ou Jude Bellingham semblaient jusqu’ici les héritiers naturels de cette hégémonie, mais Yamal vient bousculer cette hiérarchie avec une précocité déconcertante.
Pour Ibrahimovic, cette évolution est logique et nécessaire : « Le football évolue. Il faut des joueurs qui osent, qui inspirent. Et ce garçon [Yamal] a quelque chose de spécial. » Cette déclaration, venant d’un joueur qui a toujours défié les conventions, sonne comme une bénédiction symbolique. En quelque sorte, Zlatan passe le flambeau à une nouvelle génération qu’il juge digne de perpétuer la passion, le talent et la personnalité qui ont toujours fait la grandeur du football.